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Pomme de terre La date de buttage joue-t-elle sur l'efficacité de la solution azotée ?

Arvalis a réalisé des essais pour quantifier au champ l’efficacité de la solution azotée par comparaison à l’ammonitrate qui est moins exposé aux pertes par volatilisation. « Il ne s’agit pas de condamner une forme moins efficace mais de proposer un mode d’emploi adapté » explique François Laurent d'Arvalis.

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(© Arvalis Institut du végétal)
« Les formes ammoniacales sont sujettes aux pertes par volatilisation. Les pratiques de fertilisation sur pomme de terre renforcent ce risque » explique François Laurent. En effet, les apports se font sur sol nu et à des températures élevées.

D'après les essais, le Cau (coefficient apparent d’utilisation) de la solution azotée est légèrement inférieur à celui de l’ammonitrate à dose totale identique. En moyenne, on observe un écart de 9%. « A dose totale identique, le rendement total est légèrement inférieur ainsi que la teneur en nitrate » note François Laurent avant d'ajouter : « A la dose optimale à postériori, aucune différence n'est significative. » Les écarts de doses optimales sont faibles : de -20 à +20kgN/ha. « Il n’est pas donc nécessaire d’adapter la dose totale en fonction de la forme » précise François Laurent.

Aucun des essais n'a montré d'effet dépressif du buttage retardé. L'efficacité de celui-ci est lié aux conditions climatiques : « Le buttage limite fortement les probables pertes d'azote par volatilisation - même retardé de 1 à 3 semaines - à condition de bénéficier d'un minimum de pluie : 5 à 10mm dans les 6 jours post-plantation. »

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